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Les beaux jours revenus, la végétation verdit mais cet environnement n’est pas sans risque parfois. Ainsi fleurit l’ambroisie à feuilles d’armoise, plante allergisante s’il en est et qu’il convient d’éradiquer.

« L’ambroisie fait partie des rares végétaux qui n’ont aucune qualité, ni gustative, ni esthétique, ni médicale mais qui, au contraire, est à l’origine de très nombreuses pathologies liées à la dissémination de son pollen particulièrement dangereux pour la santé », alerte Fanny Saison, conseillère municipale déléguée aux Risques sanitaires et à l’Expertise scientifique.

Comment la reconnaître ?

Cette plante exotique envahissante se reconnaît par ses feuilles sur de longs épis, profondément découpées et qui présentent un même vert sur les deux faces. D’autre part, ses feuilles ne développent aucune odeur lorsqu’on les froisse.

L’ambroisie ne doit pas être confondue avec l’armoise commune, dont la face inférieure de la feuille est de couleur gris argenté et qui a une odeur lorsqu’on la froisse, ni avec l’armoise annuelle dont les feuilles sont finement découpées, et elle aussi odorante quand on la froisse.

Comment la détruire ?

Cette plante dangereuse pour la santé germe au printemps et se développe sur des terres inoccupées ou au bord des routes. Après un stade végétatif, de mai à juillet, l’ambroisie fleurit d’août à septembre.

« Lorsqu’on identifie une ambroisie à feuilles d’armoise il convient de la détruire, à défaut de la signaler », prévient Fanny Saison. Référente ambroisie à Cuges-les-Pins, elle nous incite à agir contre l’expansion de cette plante, car « il s’agit d’un enjeu de santé publique qui requiert l’implication de tous. »

L’idéal est d’arracher cette plante dès son plus jeune âge ou de l’anéantir avec une motobineuse. A défaut, il convient de la détruire avant qu’elle ne soit en fleurs. Si vous l’arrachez à la main, il faut impérativement vous protéger avec des gants.

Dangereuse pour la santé

L’ambroisie à feuilles d’armoise est reconnue comme un problème sanitaire important. Son pollen, émis en grande quantité, a un potentiel allergisant classé parmi les plus élevés par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA). Il provoque des allergies respiratoires : rhinites, conjonctivites, trachéites, voire de l’asthme, de l’eczéma ou des crises d’urticaire !

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